Le printemps fait son arrivée, et comme chaque année, pour chasser la malédiction de l’hiver, le mois de mai, synonyme de muguet, nous mène en quête de ses blanches clochettes. Secrètes et poétiques, tellement discrètes, presque mystiques, pourrait on dire, qui ne désire pas recevoir son brin de muguet, qui ne désire pas offrir le sien à quelqu’un qu’il aime bien, en gage de porte bonheur. Il n’a aujourd’hui rien perdu de son charme et de son symbolisme.
Le muguet du premier mai demeure une bien belle tradition, en nous ramenant quelques instants dans le plaisir des gestes simples, de l’échange. De plus, sa senteur inégalée, intense et délicieuse, ne s’oublie jamais.
Allons donc rencontrer cette précieuse fleurette
Bien qu’il prospère allègrement, à l’ombre des regards, dans les endroits cachés des forêts et des sous bois, des haies, des prairies de montagne, il peut fort heureusement, se cultiver relativement facilement dans nos jardins, pour peu qu’on sache lui offrir un endroit propice, avec plus d’ombre que de soleil, sous des arbres ou arbustes. Il ressurgira, alors, chaque année, de plus en plus vigoureux. Si l’on préfère aller à la cueillette sauvage, nous rencontrerons sûrement beaucoup de cueilleurs ; il est vrai que c’est bien plus agréable que d’aller l’acheter chez le fleuriste ou dans chaque coin de rue, là ou foisonnent les revendeurs d’un jour.
Tout d’un coup, un tapis de feuilles parsemé d’une multitude de clochettes, peut nous surprendre , et un réflexe, alors, s’impose, celui de prendre une excellente photo de muguet. Effet et émotion garantis pour celui ou celle à qui vous l’enverrez. Certes, il ne manque pas d’image de muguet, mais celle ci pourrait bien être unique et restée gravée chez son destinataire.