S’il est un événement souhaité et attendu par de nombreux parents tout autour du monde, il se peut que ces derniers se retrouvent dans une incompréhension totale dans certaines situation… Les pleurs d’un bébé ne sont jamais une bonne chose, et encore plus lorsqu’on a la sensation que notre nourrisson est d’une tendance capricieuse. Mais est-ce réellement le cas ? Que faire lorsque notre tout jeune enfant se met à pleurer à chaudes larmes ? C’est ce que nous allons découvrir ensemble, et vous risquez d’être tout aussi surpris par ces éléments de réponses…
Est-ce que les bébés capricieux ont tendance à pleurer plus souvent ?
Si les pleurs et les colères des bébés font malheureusement partie du quotidien de nombreux parents tout autour du monde, il ne s’agit pas toujours d’un caprice. La vraie question qu’il convient de se poser est la suivante : Quelle représentation vous faites-vous du caprice ? C’est en tout cas ce qu’a essayé de mettre en avant Florence Millot dans son œuvre « Communiquer de façon non violente avec les enfants ». La psychologue met ainsi en avant l’argument qu’avant l’âge de trois ans, votre tout jeune enfant n’est pas en mesure de devenir un tyran, et n’est en aucun cas capable de manipulation. S’il n’est pas capable de parler, voire de prononcer ses premiers mots, il n’est donc pas apte à exprimer une envie dans le seul et unique but de vous compliquer la vie…
S’il pleure, au contraire, c’est parce qu’il communique avec l’environnement dans lequel il se trouve. Jusqu’à trois mois, on estime que ces crises de larmes sont causées par la faim, le sommeil, mais aussi des difficultés digestives. Mais attention, tous les pleurs ne signifient pas la même chose pour autant…
Des pleurs aux caprices, comment faire la distinction ?
Comme vu brièvement plus haut, jusqu’à trois mois, votre bébé ne peut exprimer de caprices, puisqu’il n’est pas en mesure de s’exprimer convenablement… Du moins, pour l’instant. De quatre à neuf mois, s’ils sont généralement calmes, c’est aussi la période où les premières inquiétudes et les premières angoisses peuvent se manifester. Ces pleurs sont donc une conséquence directe d’un besoin, d’une envie ou d’une sensation. C’est une étape fondamentale, car c’est également à cette période que les premiers « refus » vont faire leur apparition, notamment lors des repas, de l’habillage et du bain.
Les premiers caprices surviendront alors quelques mois plus tard, mais à raison. Comme c’est un désir impérieux et soudain, il faut qu’en tant que parent, vous approuviez ou non ce désir. Comme ces derniers fonctionnent dans l’immédiateté, c’est pourquoi il est important de poser des cadres et des conditions. Cela fait partie de l’éducation, et votre enfant devra apprendre à vivre avec ces contraintes et ces interdits. Soyez ferme, déterminé, mais tout autant rassurant et aimant. Un équilibre parfois difficile à atteindre, mais nul doute que si ces caprices sont récurrents, vous trouverez les mots justes, au bon moment. Et pour plus d’infos, cliquez sur ce lien ci-contre.